L’erreur médicale peut être volontaire, on parlera de faute personnelle du médecin ou du professionnel de santé.
Voici quelques exemples :
- A l’hôpital, le médecin qui refuse d’examiner un malade au prétexte que l’examen fait par l’interne ou l’infirmière est suffisant.
- Le médecin de garde ou d’astreinte qui refuse de se déplacer pour constater l’aggravation de l’état du malade hospitalisé.
- Le médecin qui fait des prescriptions par téléphone au vu des éléments communiqués par l’interne ou l’infirmière.
- Le médecin urgentiste qui demande de nombreux examens (Laboratoire, Radiologie, Scanner, IRM) et ne regarde pas tous les résultats.
- Médecin et professionnel de santé malade, dépressif, fatigué, contagieux, alcoolisé, consommateur de drogues ou médicaments.
- Absence de transmissions d’informations importantes entre les médecins dans un service hospitalier (urgences, réanimation, anesthésie, chirurgie, médecine….)
- Le médecin qui prescrit en milieu hospitalier un maximum d’examens plus ou moins utiles, voire carrément inutiles pour se mettre à l’abri d’éventuelles plaintes ou poursuites judiciaires.
- Le médecin de l’EHPAD qui n’assure pas la surveillance médicale sérieuse et régulière des résidents.
- Le médecin ou professionnel de santé qui ne respecte pas les règles de bonnes pratiques professionnelles notamment les règles d’asepsie et d’hygiène.
- L’erreur médicale peut être involontaire ou indirecte et résulter de certaines circonstances détachables de la faute personnelle du praticien.
- L’erreur médicale involontaire peut être requalifiée au cours d’une enquête en erreur volontaire fautive.