La presse fait état régulièrement de l'exercice illégal de la Médecine ou d'une profession de santé réglementée soumise à autorisation préalable par l'inscription à un Ordre professionnel.
La Médecine a toujours attiré les faussaires de diplômes, de qualifications douteuses, les escroqueries à la santé et les personnes mal attentionnées.
Les faussaires utilisent aujourd'hui des logiciels qui modifient les documents sans aucune trace visible, tout parait normal.
Les hôpitaux et les établissements de santé publique sont les plus exposés notamment avec le recrutement de médecins non européens et non inscrits à l'Ordre.
Aucun hôpital ou établissement de santé publique ou privé n'a été épargné par les fraudeurs à l'emploi.
Quelques exemples courants :
Les pseudothérapies, un risque pour la santé
Les pseudothérapies constituent une menace importante pour la santé publique en propageant des pratiques non étayées par des preuves scientifiques et en mettant en danger la sécurité et le bien-être des personnes qui cherchent un traitement. Qu’il s’agisse de prétendus remèdes miracles ou de thérapies qui explorent de supposés champs énergétiques, ces pratiques non seulement manquent de validité scientifique, mais peuvent également conduire à des décisions néfastes, éloignant les gens des traitements médicaux fondés sur des preuves et compromettant leur santé à long terme.
La prolifération des pseudo-thérapies soulève également des préoccupations éthiques, car ceux qui font la promotion de ces pratiques manquent souvent de formation médicale adéquate et opèrent dans un environnement non réglementé. Le manque de supervision professionnelle peut conduire à des diagnostics erronés, à des traitements dangereux et à l’exploitation financière de patients qui cherchent désespérément des solutions à leurs problèmes de santé.
En France, le Titre de "Docteur" est associé de fait à la qualité de médecin et réservé aux titulaires d'un doctorat de médecine Français, inscrits à l'Ordre et remplissant les conditions d'exercice de la médecine.
Les personnes titulaires de diplômes hors Union Européenne ne peuvent se prévaloir de la qualité de "médecins" s'ils ne répondent pas aux conditions d'exercice de la médecine en France.
Ces praticiens s'exposent au risque pénal et sont passibles d'exercice illégal de la médecine s'ils outrepassent certaines dispositions légales et réglementaires définies dans le code de la santé publique qui les qualifient de "Praticiens Associés" exerçant sous la responsabilité directe d'un médecin.
Ces praticiens sont utilisés comme des internes, plus souvent pour remplacer un médecin, faire des missions d'intérim sans aucun contrôle ni limitation dans leur exercice professionnel. Le personnel hospitalier en général ne fait aucune distinction des responsabilités entre ces catégories de médecins par ignorance et/ou peur du pouvoir médical. Ils peuvent éventuellement être mis en cause et faire l'objet d'éventuelles poursuites judiciaires pour complicité de l'exercice illégal de la médecine.
Souvenez-vous qu'un interne est un apprenti en formation