X FERMER

NAVIGATION

ACTUALITÉS
Macron aux Français : A Bayonne et Nîmes, plusieurs médecins accusés d'avoir escroqué leur CPAM COVID-19 Situation des Vaccins Obligatoires La Roumanie transfère des malades critiques vers la Hongrie et le Danmark fait don de Matériel Médical L'infirmière bosse avec un faux pass: trois morts Services de Soins Critiques Des étudiants de médecine formés à Orléans, dès la rentrée prochaine, par la faculté croate de Zagreb Ontario : Le permis de santé COVID est abandonné après des manifestations à grande échelle L'hôpital public a besoin d'un plan blanc contre la bureaucratie Les Médecins irresponsables L'innovation Médicale, une révolution permanente au service de l'humanité Les Perturbateurs de notre société Le retour des soignants non vaccinés à l'hôpital va-t-il créer des tensions au sein des équipes ? Retour des non Vaccinés au Covid Déserts Médicaux Radio NOVA Covid : 72 personnes ont été indemnisées pour des complications après une vaccination Dix médecins Français de Renommée Mondiale Traversée d'un Désert Médical en Ardèche Don du Corps à la science « Nous, soignants » : un documentaire engagé sur la « dilapidation » de notre système de santé sur France 3 Déserts médicaux : c'est officiel, les infirmiers peuvent signer des certificats de décès dans six régions pendant un an Gouttières d'alignement dentaire achetés en ligne : les orthodontistes alertent sur les risques Suspension unilatérale des IJ : le Conseil constitutionnel censure le gouvernement « Sans eux, l'hôpital s'effondre » : des milliers de médecins menacés de perdre leur poste Absurdités des Certificats Médicaux de Complaisance 400 Médicaments génériques bientôt retirés de la vente en Europe ? Dans quel état Emmanuel Macron va-t-il laisser l'économie de la France à ses successeurs ? Impunité, laxisme, corruption : la justice française ne ressemble plus à rien Panne informatique dans les hôpitaux de PARIS 13 500 médecins libéraux en cumul emploi-retraite, nouveau record Par François Petty - Publié le 30/08/2024 Journée Médicale en Espagne dans la province de la RIOJA Les frais de gestion des mutuelles dans le viseur des parlementaires Dissolution du Conseil départemental de l'Ordre des médecins de La Réunion Les retraités ont des revenus inférieurs aux actifs, mais ils sont jetés en pâture à la vindicte publique Recommendations suite aux inondations dans la région de VALENCE en Espagne
EDITO
C'est un leurre de penser que de jeunes médecins seront aussi efficaces que des médecins aguerris
SITE GRATUIT
Site Gratuit
ERREURS MÉDICALES
ERREURS MÉDICALES causant des Dommages ERREURS PAR LE PERSONNEL SOIGNANT ORIGINES DES ERREURS MÉDICALES
FRAUDES MEDICALES
Exercice illégal de la Médecine et/ou Complicité d'Exercie illégal de la Médecine Fausses Expertises Médicales Questions sur le Covid-19
LES MERCENAIRES INTÉRIMAIRES
Ces Médecins devenus de véritables Mercenaires
EXEMPLES DE CAS
Chirurgie ophtalmique Chirurgie orthopédique Chirurgie Dentaire Chirurgie viscérale cà pourrait vous arriver En savoir plus sur les barrières et les EHPAD
NOS PRESTATIONS
Notre Expertise
  • QUI SOMMES-NOUS
  • Nos Services et Domaines de Compétences
    NOUS CONNAÎTRE
    Daniel DUVAL
    LES ÉVÈNEMENTS
    Conférence à BUCAREST (Roumanie)
    HORAIRES
    HORAIRES
    Sites Partenaires www.arime.fr ou www.arime.eu
    Bon Plan Professionnel pour les Aides Soignants et Infirmiers

    COORDONNÉES

    ERREUR MÉDICALE MORTELLE

    Tribunal de PAU

    Tribunal de PAU

    Michel, 77 ans, est mort à la polyclinique Navarre à Pau d'une allergie médicamenteuse qu'il avait pourtant signalée. Une infirmière et un médecin ont répondu ce jeudi de cette erreur, qu'ils attribuent à la fatigue et à la routine

    Le tribunal judiciaire de Pau a fait le procès d’une erreur médicale mortelle ce jeudi. Michel, 77 ans, a trouvé la mort à la polyclinique Navarre le 25 février 2013 au matin. On lui a administré un médicament auquel il était allergique. L’anesthésiste-réanimateur qui a prescrit ce médicament et l'infirmière qui le lui a administré répondaient d’homicide involontaire. 

    Ils ont été condamnés pour une faute qu’ils ont reconnue depuis le début. Le médecin est condamné à deux ans de prison avec sursis et 20 000 euros d’amende, et l’infirmière à quatre mois de prison avec sursis. Le tribunal n’a pas prononcé d’interdiction d’exercer.

    Tout était dans le dossier médical

    Michel était allergique à l’amoxicilline, un antibiotique très courant. Il l’a dit lors de la consultation pré-opératoire. Il était anxieux et l’avait même écrit sur un bout de papier : "allergique à l'Augmentin" qui contient de l'amoxicilline. L’anesthésiste lui prescrit du Clamoxil, qui contient lui aussi de l'amoxicilline, la molécule est même dans la racine du nom commercial du remède. L'infirmière le lui a injecté le dimanche soir, veille de son opération banale, pour une hernie inguinale sous cœlioscopie. Le choc anaphylactique lui a été fatal. 

    Routine mortelle

    Le médecin et l'infirmière reconnaissent leurs fautes. Lui explique sa fatigue après sept jours de travail sans repos : "On n’est pas assez d’anesthésistes. Si vous deviez faire sans fatigue on fermerait tout les blocs opératoires !" Il excuse aussi infirmière :"Elle n’aurait pas dû suivre la prescription, mais je ne peux pas lui en vouloir. A force de leur confier des tâches administratives, elles en oublient les soins…" 

    L’infirmière explique qu’elle aussi était fatiguée : "J’ai pas mis mon esprit critique en route. J’ai fait confiance à ma collègue qui a préparé la poche, et surtout au médecin." L'infirmière raconte qu'on lui a toujours dit a l’école : "Si c’est prescrit, tu es couverte." Elle a compris à ses dépends que non. 

    Les enseignements du drame

    Les deux professionnels ont une excellente réputation et d'ailleurs ont continué à travailler pour la polyclinique sans sanction disciplinaire. Depuis ce drame, à la polyclinique Navarre, les anesthésistes ont obligatoirement un jour off avant d’aller au bloc. 

    Et on n’écrit plus les noms commerciaux des médicaments, mais celui des molécules. Cette simple précaution aurait éviter la mort de Michel. "Tous les jours, quand je demande aux patients s'ils ont des allergies, je pense à lui". Le médecin ajoute que le doute reste la meilleure des précautions :"Nous sommes des humains, pas des super-héros."

    Source : Daniel Corsand  France Bleu Béarn 5 juin 2020

    LES ACTUALITÉS ARCHIVÉES